Qualification des sources 2.0

Publié le par JTC


L’intelligence économique, la veille, l’influence, etc, sont des disciplines (ou méthodologies, au choix) issues en partie des pratiques de renseignement étatique : DGSE, DST, CIA...


Dans le renseignement humain, l’un des objectifs est de pouvoir fournir aux décideurs une information la plupart du temps grise. Cette information provient en grande majorité de sources humaines, et il paraît nécessaire de pouvoir qualifier cette source, c'est-à-dire évaluer la pertinence et le degrés de « vérité » de l’information obtenue...

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Date : 02/09/09

Source : Cadde-reputation

Auteur : Camille A

http://caddereputation.over-blog.com/article-35587388.html

 

Publié dans Renseignement

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A
Les outils présentés par Camille dans son article sont effectivement intéressants, mais ils sont loin d'être exhaustifs. N'est-ce pas le principe même des moteurs de recherche que de trouver l'information la plus pertinente — et la plus sûre — concernant un mot-clé donné ? Et pourtant, même s'ils s'améliorent constamment, ces moteurs de recherche peinent à faire le tri entre le bon grain et l'ivraie, en témoigne l'un des derniers exemples de « google bombing » réussis en date visant Nicolas Sarkozy (la bombe semble désormais désamorcée). Bref, je ne pense pas qu'il soit facile de faire de la veille dans le monde du web 2.0...
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T
<br /> Je ne pense pas que Camille ait voulu être exhaustif dans la présentation des outils, un simple article de blog n'y suffirait pas d'ailleurs. Les outils pertinents sont légions pour des<br /> possibilités et à des degrés divers. C'est au veilleur, au travers de sa connaisance des outils, de sa capacité à se tenir informé de l'emergence des nouveautés et de son astuce, à les employer au<br /> mieux.<br /> <br /> Je suis d'accord avec vous qu'un moteur de recherche a pour principe de remonter l'information la plus pertinente, là où je ne vous suis plus, c'est sur l'information la plus sûre.<br /> Pour moi pertinente n'est pas le corrolaire de sûre ici, c'est simplement l'info la plus pertinente de ce qu'a calculé l'algorithme du moteur sur des critères divers. C'est ce qui aboutit a votre<br /> constat. Malgré leur amélioration constante avec les avancées notamment dans le domaine sémantique, je vais donner humblement ma position qui est la suivante : je ne ferai jamais une confiance<br /> aveugle à un algorithme.<br /> Donc bien sur que ce n'est pas simple, d'ailleurs cela me rassure et c'est pour cela que le métier de veilleur est un métier à part entière qui ne s'improvise pas.<br /> <br /> <br />
A
Qualifier une source d'information devient probablement de plus en plus difficile que ces sources deviennent de plus en plus diverses et de plus en plus semi-publiques (Twitter protégé, Facebook ouvert seulement aux amis, etc.)
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T
<br /> Je ne suis pas sûr que qualifier une source devienne de plus en plus compliqué, je pense même que ce soit plutôt l'inverse. Que cette qualification soit un plus complexe, certainement.<br /> - La multiplication des plateformes d'expression permet de recouper l'information provenant d'une source,<br /> - la mémoire du web grandissante permet de pouvoir mesurer la cohérence ou simplement l'existence dans le temps,<br /> - Les outils de recherche se perfectionnent, on le voit avec les quelques outils présentés par Camille dans son article.<br /> - La normalisation d'une présence sur les réseaux sociaux (facebook, twitter, viadeo, autres...) fait qu'il est de plus en plus difficile de se cacher derrière une fausse identité, ou bien, à<br /> l'inverse, une non-présence ou présence douteuse sera tout de suite suspecte.<br /> <br /> Contrairement à Camille, je n'accorde aucune importance dans mon échelle de fiabilité sur le fait que plus une information est relayée, plus elle est fiable. Car c'est exactement le même critère<br /> qu'on utilise pour juger de l'efficacité d'une manoeuvre de désinformation (comme il le dit à la fin de son article).<br /> <br /> Camille demande "Et vous, comment évaluez vous la crédibilité d'une source 2.0 ?"<br /> <br /> Je répondrai pour ma part que j'accorde une grande importance à tout ce qui n'est justement pas sur le web 2.0.<br /> La source a-t-elle une visibilté dans le réel ? Accorde-t-elle des interviews? Participe -t-elle à des colloques ? Est-elle facilement accessible par courrier, téléphone, rendez-vous ?<br /> Et si ce n'est pas le cas, probablement que ses amis virtuels le seront plus.<br /> Sollicitez des spécialistes reconnus dans le domaine. Ont-ils déjà entendus parlé de la source ? que pensent-ils de sa thèse ?<br /> <br /> Entre ce que nous proposent le web 2.0 ainsi que le renseignement humain, la palette est plutôt large pour effectuer une bonne qualification.<br /> <br /> <br />